• La forêt du Cras d'Hermont, 600 m d'altitude. Un lieu symbolique du 19e siècle.

    La croix oubliée du Voyebeuf.

     

    La croix oubliée du Voyebeuf.

    L'ancien banc vermoulu.

     

    La croix oubliée du Voyebeuf.                                              La croix oubliée du Voyebeuf.

    La croix oubliée du Voyebeuf. 

     

     

    En 2018,  le Cras d'Hermont reprend vie. (photos B.N.J.)

    La croix oubliée du Voyeboeuf.

     

    La croix oubliée du Voyeboeuf.

      

    La croix oubliée du Voyeboeuf.

     

     


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    L'entrée principale

     

    L'entrée principale avec la maison du corps de garde, c'était le logement du géolier.

     

    La tour réfous

    Il s'agit d'un donjon circulaire de 44 m de haut et 12 m de diamètre construit en grosses pierres taillées placées en rangs réguliers de hauteur variable; l'épaisseur du mur est de 4,5 m dans le bas, diminuant vers le haut. Au XVIe siècle, un toit conique a été posé sur les créneaux. La porte haute (à 9 m du sol) était autrefois accessible par un pont en bois depuis le bâtiment de Lydda (XIVe siècle) situé sur l'esplanade, démoli vers 1804. On y accède aujourd'hui par un escalier extérieur adossé à la tour.
    La maçonnerie a bien résisté au tremblement de terre de 1356 et aux vicissitudes de l'histoire. Restauration en 1924/26 et réfection partielle de la poutraison intérieure en 1985.
    La tour Réfous est dans un bon état de conservation. La visite de l'édifice peut se faire librement.

    Le château.

     

    Le pavillon de la princesse Christine

    La cour est fermée au sud par le long pavillon de la Princesse Christine, qui doit son nom au souvenir des séjours de Christine de Saxe, tante de Louis XVI, abbesse de Remiremont de 1773 à 1775. Le pavillon se termine par la tour du Trésor.

    Selon le musicien de la cour, "cette dame que l'embonpoint excessif  empêchait de faire deux pas sans l'aide de deux femmes de chambre, tirait plus de gibier dans un jour qu'on ne pouvait en consommer en huit repas"

     

    La résidence et la chancellerie 

    La Résidence compte au total dix-sept travées sur trois niveaux; son toit est rabattu à l’ouest par une croupe. La Chancellerie, d’aspect plus simple, forme un léger angle avec la Résidence; construite sur deux niveaux, elle fut plusieurs fois modifiée. Entre ces deux corps de bâtiment, tourelle d’escalier carré, avec un cadran solaire, sous un dôme en bulbe (reconstitué).

    La résidence est réservée aux activités du prince, elle est organisée en fonction de sa vie quotidienne: la table au rez-de-chaussée, le travail au 1e étage et au 2e étage les appartements et la salle du trône ou se déroulent les cérémonies de la cour.

    La chancellerie, plus modeste que la résidence dans ses aménagements intérieurs, elle abritait l'administration princière.

     

     Dans la cour, un puit profond d’une cinquantaine de mètres, fin du XVIIe siècle.  

     

    A l’extérieur de l’enceinte.

    Au nord, subsistent l’ancienne ferme du château ainsi qu’une partie des jardins.

     

    La tour du Coq 

    Massive, pratiquement visible seulement que de la ville, la tour du Coq doit son nom aux armoiries du prince évêque Blarer de Wartensée. Construite sur quatre niveaux, elle a abrité les Archives de l'ancien évêché de Bâle.

     

     Les fondations du château

     


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    Le château de Pleujouse. 

    Le château de Pleujouse. 

    Le château de Pleujouse. 

    Le château de Pleujouse. 

    Le château de Pleujouse.

    Le château de Pleujouse. 

    Le château de Pleujouse. 

    Le château de Pleujouse. 

    Le château de Pleujouse. 

    Le château de Pleujouse.


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     Alie d'Asuel et son fiancé Huzon de Pleujouse. 

     La dame blanche

     La dame blanche

     

     

      Une lumière s'alluma dans la tourelle aux oubliettes du château d'Asuel. C'était le signal convenu. Huzon de Pleujouse, enveloppé dans une pèlerine couleur muraille, quitta son castel. Il allait secrètement retrouver Alie, sa fiancée, et son cœur battait bien fort. Le père d'Alie, le baron Walther, après avoir approuvé le projet d'union entre les deux jeunes gens, s'était ravisé. Il avait promis la main de sa fille à un puissant seigneur de Lorraine, le comte Robert de Maleroche. Mais l'intendant du château d'Asuel, jean de Boécourt, avait déclaré à dame Eline, la gouvernante: « Si le baron Walther est traître à sa parole, nous autres, ses serviteurs, saurons bien le contraindre à la respecter. » Alors dame Eline, qui avait élevé Alie et qui la chérissait, avait ouvert, à minuit, la poterne secrète.


    A voix basse, elle dit à Huzon :
    - Noble chevalier, celle que vous aimez vous attend. Nous la confions à votre honneur. 

    Alie d'Asuel et Huzon de Pleujouse étaient amis d'enfance. Ensemble, ils avaient joué et couru dans les bois, cueilli les jonquilles au printemps, pêché la truite dans les ruisseaux clairs, chevauché de compagnie sur les routes de l'Ajoie. Alie avait assisté au tournoi de Montbéliard où Huzon avait provoqué le félon chevalier Pierre de Morimont, qui avait traîtreusement assassiné son père.Vainqueur par la grâce de Dieu, Huzon avait reçu, des mains de la gracieuse Alie, une riche ceinture brodée. Maintenant, la tête appuyée sur l'épaule de son fiancé, elle lui assurait: - Plutôt mourir que d'être la femme de Robert de Maleroche. Ils convinrent de fuir avec la complicité de l'intendant et de la gouvernante, si le baron Walther ne revenait point sur sa décision. Et ils se séparèrent après avoir échangé, comme le font tous les fiancés du monde, des promesses d'éternelle fidélité.

    Mais le lendemain déjà, le baron Walther, au cours d'une cérémonie solennelle, accorda la main de sa fille au comte Robert de Maleroche.

    Les fiançailles, dit-il, auront lieu dès demain, et le mariage sera célébré trois jours après, en notre chapelle de Saint-Nicolas.

    Telle est ma décision. Alie eut à peine la force de s'écrier:

    - Non, jamais! Plutôt mourir... Puis elle s'évanouit. Dès qu'elle eut recouvré ses esprits, dame Eline lui murmura:
    - Feignez de n'avoir pas repris connaissance et ne prononcez pas un mot.

    Aidée par l'intendant, elle emporta la jeune fille dans ses appartements. Puis elle avertit Huzon qui se présenta de nouveau à minuit à la poterne et enleva sa fiancée. Mais le baron Walther, qui avait entenduquelque bruit, inquiet de la santé d'Alie, se rendit dare-dare à la tourelle aux oubliettes et trouva la chambre vide. Il alerta ses gens et ceux de Robert de Maleroche et la poursuite s'engagea. Les deux fuyards, l'un monté sur un bel alezan, l'autre sur une blanche haquenée, faisaient diligence, traversant, échevelés, champs et bois. Mais hélas, la troupe les rejoignit bientôt.

    Un archer lorrain, tout en chevauchant, tendit son arc. Une flèche siffla et atteignit Alie qui, telle une fleur coupée, tomba sur l'herbe couverte de rosée. Huzon mit pied à terre, combattit bravement, mais succomba sous le nombre. Un coup de lance le transperça de part en part, et il s'affaissa à côté de la douce Alie.

    Les gens de Pleujouse, ayant entendu le bruit du combat, accoururent. Grande fut leur désolation, car tout le monde aimait le jeune et beau seigneur et sa charmante fiancée.

    On transporta les deux jeunes gens au château de Pleujouse et on décida de ne pas séparer ceux que la vie, puis la mort, avaient unis. Alors, si vous passez un jour dans le jura, entre le vieux chemin bordé de noisetiers qui conduit aux ruines de Pleujouse, et la route qui se dirige vers Charmoille, arrêtez-vous auprès d'un tertre fleuri, surmonté d'une croix de bois. C'est le tombeau des deux fiancés.

    La légende raconte que, quatre fois par an, à chaque renouvellement de saison, il leur est permis, en souvenir de leur fidélité, de revenir sur terre et de se promener, comme autrefois, la main dans la main.

    C'est pourquoi, à minuit, on peut voir celle qu'on appelle dans le pays la Dame blanche, avec ses longs cheveux dorés flottant sur sa tunique de lin. Elle est accompagnée de son chevalier dont la brillante armure scintille sous les bienveillants rayons de la lune. Et, se profilant à l'horizon, les châteaux d'Asuel et de Pleujouse renaissent aussi pour un soir.

    Redressant leurs tours et leurs donjons, ils retrouvent, fugitivement, leur fière mine d'antan.

     


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